dimanche 31 juillet 2011

« Speculum fallax »


- Il existe, du miroir, une autre interprétation. Dans le « Speculum fallax », nous pouvons lire ceci : « Les yeux sont les portes ouvertes par où entrent les vices qui contaminent l’âme. » Et un traité d’Éducation à l’usage des jeunes filles, ajoute : « Les femmes n’ont pas de joie plus grande que celle de se parer. C’est pourquoi elles ont un conseiller qui s’appelle le miroir et leur apprend à ajuster leurs voiles, à se maquiller le visage, à se regarder de face et de côté, à tourner habilement le cou ou à pencher gracieusement la tête, à rire et à badiner, à se mouvoir ou à se tenir immobile, selon leur humeur ou encore leur intérêt… »
Parée de bijoux, la femme se regarde, nue, devant la glace : sa féminité aguichante s’abîme dans la contemplation amoureuse de son propre corps. A cela s’ajoute le cortège des corsets, des complexes armatures glissées sous les jupes, des perruques, des mouches, des poudres, des fards et des onguents, bref toute une stratégie, inspirée par Lucifer lui-même, pour dénaturer et travestir l'oeuvre de Dieu ! Oui, la femme personnifie bien les désordres de l’âme et, en se regardant dans le miroir, elle joue, à la note près, la partition écrite par le Malin : elle déroule tous ces artifices afin que les hommes, créatures simples, honnêtes et désarmées, chutent dans les pièges de sa beauté trompeuse!... Je regrette tant de vous avoir ouvert l'esprit sur de tels sujets: cela a scellé votre perte!

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