samedi 30 juillet 2011

« The Seven Year Itch »


- La réalisation de cet album avait commencée moins de deux ans auparavant; en 1978…
- 1978 ? Ah ! L’année du DISCO :
« Où sont les femmes ?
Et dès que vient le soir...
Elles courent dans le néant
Vers des plaisirs provisoires… »
- Depuis, vous avez perdu à la fois votre jeunesse et déçu toutes les grandes espérances que chacun mettait en vous: essayez de garder, au moins, une certaine dignité intellectuelle et artistique ! A cette lointaine époque, on écrivait de vous:
« Claeys change ici d’esthétique mais aussi d’univers créatif.
Ainsi la figuration s’oriente vers une plus grande probité réaliste, vers une esthétique de la restitution photographique. Enfin, il se refuse à toute inflation verbale qui pourrait prendre le relais des images : bruitages, onomatopées, longs récitatifs. Ne lui reste plus que la solution d’inventer son propre système narratif en bande dessinée… Il s’y emploie dans « Magnum Song »: longues séquences silencieuses, rythmées de plans d’ensemble comme de plans serrés sur les petits gestes quotidiens, révélateurs de la personne, son étincelle de folie. Le décor va lui aussi prendre une importance fondamentale. Immeubles décrépis, poubelles, machines abandonnées, usines désaffectées généreront une atmosphère. La finesse du dessin permet tous ces effets.
Claeys va jouer aussi sur la composition interne et la topographie de la page, son sens de la mise en scène et du paysage sont, à cet égard, remarquables et les exemples foisonnent…»
- 1978 fut ce que l’on peut appeler: « A Very Good Year ». Car au mois de janvier, « Whisky’s Dreams » fut mon billet d'invitation à Angoulême. Cette année-là, les éditions Casterman célébraient la naissance de leur nouveau magazine : « A SUIVRE »
(...)

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