samedi 30 juillet 2011

« Les nouvelles pour dames de Somerset Maugham... »


- Si je me souviens de Béatrice, cette modèle que j’allais chercher pour vous, à la Gare de l’Isle sur la Sorgue, je ne me rappelle plus pour quel roman vous aviez réalisé ce dessin avec elle, une composition qui évoque irrésistiblement les Sortilèges Malais. A moins que c’eût été pour illustrer cette chanson :
- « On somnolait chez nous, comme ça
Dans notre jungle, le calme plat
Il a déboulé dans l'soir
En disant: "Mes malles
Sont encore au port"
Moi j'étais largué, classé
Elle était bouche bée
Et lui, c'était Robert Taylor
Comme dans ces nouvelles pour dames
De Somerset Maugham... »
- Non, je n’ai jamais travaillé pour l’industrie du disque. Une fois, je fus contacté pour réaliser la pochette d’un chanteur à la fois bodybuildé et baroudeur. Mais ce fut TARDI qui la réalisa finalement et c’est naturellement beaucoup mieux ainsi…
- Combien de fois, par négligence ou je ne sais par quel vice caché de votre âme, vous avez gâché des occasions rêvées ? Je me souviens de ce metteur en scène qui vous avait demandé de réaliser l’affiche de son prochain film et vous proposait de suivre, avec l’équipe, les deux comédiennes principales sur un FERRY. Vous n’aviez pas donné suite…
- Il était arrivé, deux fois de suite, en retard à nos rendez-vous, lui qui était sur place, à Paris, et moi qui venait du SUD, tout exprès ! Mais revenons à « ces nouvelles pour dames de Somerset Maugham », comme chantait Alain Souchon...
- Oui, cela vaut mieux !
- En ce qui me concerne, j'entrepris la lecture des Nouvelles Complètes de Somerset Maugham au début de l’été 1981. Ce sont les éditions Julliard qui s’étaient lancées dans cette aventure en avançant le fait que « le temps semblait venu pour redécouvrir un art classique fait de transparence, de de retenue et de mesure… ». Le premier tome s’appelait « Les Trois Grosses Dames d’Antibes » et, naturellement, mon côté ZELIG fit que j’adoptais son style et que j’écrivis « L'Exterminateur », court métrage de cette histoire d’écrivain fada et qui paru dans le (A SUIVRE) HORS SÉRIE de l’automne de cette même année et qui célébrait, annonçait-on en couverture, les NOCES DE SANG de la BD et du POLAR… Cette nouvelle devint « La Meilleure Façon de Tuer son Prochain »…

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