lundi 12 septembre 2011
- Vous avez ramené l'album à un quatre-vingt quatre pages: c’est cela ?
- Oui. Rappelons que l'album, de vicissitudes en changements de propriétaires (Les Humanos finirent en les mains d’un consortium suisse), ne fut jamais achevé. Et du coup, j’ai ramené l’intrigue à l’épisode parisien. A la fin et après un GUN FIGHT dans un entrepôt du côté des Halles aux Vins de Bercy (ne cherchez pas : les tracto-pelles sont aussi passés par là), le personnage principal, Johnnie, rentrait chez lui et trouvait…
- Sa copine Connie, la fille de la couverture:
Mais, sur le corsag' blanc,
Juste à la plac' du cœur,
Y avait trois goutt's de sang
Qui faisaient comm' un' fleur :
Comm' un p'tit coqu'licot, mon âme !
Un tout p'tit coqu'licot.
- Dans l’histoire, le petit coquelicot se trouvait plutôt sur la tempe… La question est : un texte est-il nécessaire ? Johnnie peut-il laisser le Luger dans l’entrepôt (où quelqu’un d’autre, et pour son malheur, le ramassera), revenir chez lui, trouver la môme Connie, avec son coquelicot dans la tête, et dire simplement : « Le climat devenait carrément mortifère : il était temps de changer d’air ! »
- Et il prend le premier train... Mais comment avez-vous réduit ce livre à 84 pages ?
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