lundi 12 septembre 2011
- Oh, mais je la reconnais: c'est Èv...
- Pas de noms, s'il vous plait!
- Soit! Quoi qu'il en soit, elle jouait le rôle de Connie, une férue de faits étranges ou inexpliqués. Mais rappelez-moi comment vous était venu l'idée de mettre en scène un « Luger » ?
- C’était durant un Salon-Bourse d’Armes Anciennes : une sorte d’obligation professionnelle et à des fins documentaires. Car, si l’on fait dans le ROMAN NOIR, une grande science des flingues ou des calibres de tous poils est indispensable. Ainsi, je me promenais dans les allées de cette Bourse aux Armes et tombai sur un Luger très rare. C'était en effet un des premiers modèles sortis de la fabrique DWM et il était retourné en usine pour qu’on y ajoute une goupille afin de bloquer la genouillère en fin de chargeur… La finition était remarquable, rien à voir avec ceux fabriqués plus tard. Le seul truc bizarre, c’est que, sur la poignée il y avait des marques comme si l’acier avait été attaqué par un acide. « Ces marques sont très caractéristiques et c’est assurément du sang humain, très corrosif, qui les a causées: celui du soldat qui est mort en le tenant encore dans sa main… » qu’il a dit le vendeur !
- Vous êtes devenu tout blanc : c’était pas beau à voir...
- Exact ! J’ai reposé le pistolet vite fait en me disant qu’un truc pareil, ça ne pourrait que porter le guigne à tous ceux qui voulaient l’acquérir ! L’idée générale était née : celle d’un luger récupéré sur un soldat allemand tué dans les tranchées et qui passait ensuite, le parabellum, de mains en mains, semant la mort et la désolation derrière lui !
- C’était un peu le thème de Winchester 73 !
- J’avais drôlement amélioré le « PITCH » : ce P08 avait été forgé à partir d’une épée de guerrier « BERSEKER ». Mais n’embrouillons pas le lecteur avec des histoires de vikings qui combattaient tous nus. J’avais décidé de procéder par flashbacks…
- Et le problème vint du fait que, au bout de trois quatre, vous vous êtes demandé comment suivre la piste puisque les possesseurs trépassaient, par principe, les uns après les autres ! Et vous avez alors demandé l’aide d’un scénariste expérimenté : Richard D. Nolane…
- Qui eut l’idée d’une Agence spécialisée dans les objets étranges…
- Comme « Warehouse 13 » ?
- C’était bien avant ! De toutes façons, cette Agence faisait dans le genre artisanal, tendance Charles Fort !
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