dimanche 25 septembre 2011


- « TOUTES BLESSENT, LA DERNIÈRE TUE ». Ce sont bien sûr des heures dont il est question !
- Pour ce roman dont un des titres de travail avait été, je crois, « Le Sablier », il n’y a pas de situation dite de SUSPENSE représentée. Je joue simplement sur l’ambigüité de cette maxime face à cette jeune femme. Conseille-t-elle au lecteur:
« Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain:
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie. »
- Bref le vieux truc d’Ovide : « Songez dès aujourd’hui à la vieillesse qui va venir; ainsi aucune heure ne sera perdue pour vous. Tant que vous le pouvez, tant que vous êtes encore dans votre printemps, livrez-vous a l’amour; elles s’en vont, les années, telle une eau qui s’écoule; l’onde qui vient de passer ne reviendra pas en arrière; l’heure qui vient de passer, rien ne la fera revenir. Il faut jouir de son âge; il fuit d’un pied rapide et l’âge qui s’en vient n’est jamais aussi heureux que celui qui s’en va. Ces tiges fanées ont été, je l’ai vu, des violettes; cette épine m’a donné de quoi tresser d’adorables couronnes. Un jour viendra où toi, qui chasses tes soupirants, tu reposeras froide et vieille dans la nuit solitaire; ta porte ne sera pas brisée lors d’une rixe nocturne et tu ne trouveras pas au matin ton seuil tout jonché de roses. »

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