samedi 17 septembre 2011


- Et elle répond, la Marquise: « N’en espérez aucun plaisir. Réservée au sein même du plaisir, elle ne vous offrira que des demi-jouissances. Cet entier abandon de soi-même, ce délire de la volupté où le plaisir s’épure par son excès, ces biens de l’Amour, ne sont pas connus d’elle. Je vous le prédis ; dans la plus heureuse supposition, votre Présidente croira avoir tout fait pour vous en vous traitant comme son mari ! » Oooh! Mais n’est-ce pas ce garçon avec qui vous partagiez la même admiration pour l’école américaine ? Celui a qui vous aviez donné le rôle de « Raven » ?
- Celui-là même ! Dans « Paris-Fripon », il avait un double emploi : celui de parfaits sosies…
- Qu’est-il devenu ?
- On m’a rapporté qu’il était devenu très riche en tant que « roughman » ou que « storyborder » et qu’il s’était ainsi acheté un château dans le Périgord pour y vivre tel le gentleman-farmer qu’il avait toujours rêvé d’être.
- C’est très singulier : je tape son nom sur « Google » et je ne trouve aucune occurrence. Bref, j’en déduis qu’il a fait fortune dans l’ombre tandis que, de votre côté et sous les feux des projecteurs, vous épousiez l’école de Léautaud !
- J’ai beaucoup plus d’imagination que ce vieux fou. Chaque soir de son existence, il a mangé quatre pommes de terre à l’eau. Moi, je varie avec du riz et avec des pâtes !
- Sur ce dessin, on peut constater qu’à cette époque, vous saviez rentabiliser vos séances de poses; vous abusiez même de moi! Car, outre la représentation de quatre strip-teaseuses, vous aviez illustré ce roman de Frédéric Fajardie : « Mort d’un Lapin Urbain »

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