dimanche 18 septembre 2011
- Qu'est-ce que l'honorable Sir Arthur Conan Doyle vient faire dans cette histoire abracadabrante ? - Demanda-t-elle - Aurais-tu totalement perdu la raison?...
- Pas du tout ! Et je te le prouve… En 1891, Conan Doyle est devenu célèbre grâce aux aventures du locataire de Baker Street. Mais il est hanté par la crainte que le personnage de Sherlock Holmes, du fait de son incroyable succès populaire, n'éclipse toutes ses autres créations. Il décide donc de supprimer purement et simplement le détective morphinomane. Il commence ainsi Le Dernier Problème : « C'est le cœur lourd que je reprends la plume une dernière fois afin de consigner à jamais les dons remarquables qui ont fait de mon ami M. Sherlock Holmes un être hors du commun… »
Au terme d’un combat singulier avec le professeur Moriarty, Holmes disparait dans les chutes du Reichenbach. Un coin en Suisse, je crois… C’est cette histoire qui m’a donné l’idée de mettre en scène un auteur passablement agité du bocal et qui, las d’une création romanesque qui bouche son horizon, décide de la biffer. Naturellement la faire périr dans les pages d’un album était un peu facile et il décide de pénétrer dans son propre univers afin de procéder lui-même, et de ses mains, à cette élimination…
- Pauvre fada! Mais ne serait-ce pas encore, et justement, une représentation du détective de Baker Street ?
- Si fait ! « Le Musée de L’Holmes », de Jacques Baudou et Paul Gayot…
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