jeudi 2 février 2012
PARTY à Manhattan
- Pour la semaine des quatre jeudis,
Écoliers de tous pays,
Inscrivez-vous au parti
De « la semaine des quatre jeudis », disait une chanson crétine qui ne veut plus rien dire. Au fait, saviez-vous que le mot JEUDI vient du latin « Jovis dies » qui désigne le « jour de Jupiter ».
- By Jove : NON !... Ah, ces maudits SCANS me rendront fou.
- Mais n’est-ce pas « Before the Party » ? En ce début des années quatre vingt dix, vous aviez compris que les temps du « NOIR ET BLANC » pur et dur, tendance NéO, n’étaient plus à la mode… Ainsi, pour la réédition des James Hadley Chase, les services artistiques de chez Gallimuche avaient colorisé des extraits de vos dessins, prélevés dans des histoires anciennes. Ils avançaient l’idée selon laquelle ça donnait un sacré coup de jeune à votre esthétique vieillissante. Déjà! Comment avez-vous pu accepter?
- Ma chère, ils étaient suffisamment généreux pour endormir, pratiquement dans l'œuf, tous les scrupules que j’aurais pu concevoir.
- Néanmoins, cheminait dans votre âme mercenaire et sans scrupules que, si vous vouliez échapper à une colorisation « Andywarholesque » de la part des graphistes, vous aviez intérêt à vous barbouiller tout seul à la gouache !
- Disons que ce dessin marque l’apparition de la couleur directe et utilisée en volume. C’était pour le « Hitchcock Magazine » de février 1991. Je ne prenais pas trop de risques, réservant celle-ci, la couleur, à la vue sur New York et en utilisant ces encres Colorex dont j’avais acquis une certaine maîtrise, jadis, bien avant de devenir un spécialiste reconnu de la mort violente…
- Qu’elle soit le fait du petit commerce ou du crime organisé ?
- L’un ou l’autre ! Il s'agissait encore là d'une histoire de couple. Ils se préparent pour une PARTY à Manhattan mais se regardent en coin.
- Le calme avant la tempête.
- Je me représente encore, affublé d’une fausse moustache, pour moins me ressembler (croyais-je sottement) et vêtu d’un TUXEDO acheté longtemps auparavant...
- Dans une échoppe de la Porte de Saint-Ouen, quand nous étions encore parisiens et que nous écoutions...
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire