dimanche 5 février 2012

« Le morceau suicidaire hongrois »


« Sunday is gloomy,
My hours are slumberless,
Dearest the shadows
I live with are numberless
Little white flowers will
never awaken you
Not where the black coach
of sorrow has taken you
Angels have no thought of
ever returning you
Would they be angry
if I thought of joining you
Gloomy Sunday »
Rappelons que ce titre est affectueusement surnommé « Le morceau suicidaire hongrois », ayant été composé par un certain Rezső Seress et qu’il traîne derrière lui une sombre réputation, comme celle d’avoir été interdit dans les boites de Budapest, lesquelles craignaient de voir leurs clients se précipiter, après l’avoir entendu, dans le Danube !
- Longtemps - Reprit-elle ce dimanche - quand vous vouliez vous offrir un moment à la campagne, vous preniez, Porte Maillot, le train qui faisait la jonction entre le Pont-Cardinet et Passy.
- J’ai souvent mis en scène ces rames de fer agrémentées de gros rivets. Ici, c’était pour une page de LIBÉRATION, un été du début des années quatre-vingt. L’auteur est sur le point d’être propulsé sous les rails par un double grotesque et malfaisant…
- C’était tout ce qui restait alors de « La Petite ceinture ». Non ! Épargnez-nous vos plaintes et vos lamentations séniles quant à la politique des Élus vis-à-vis du Paris de votre enfance : ces gens-là savent ce qui est bien pour la Capitale et, si l’on écoutait des gens de votre espèce, on sauvegarderait même des serres inutiles. Car « être parisien, ce n'est pas être né à Paris, c'est y renaître ».
- Sacha Guitry, toujours. Continuons alors notre itinéraire. De la Porte Maillot, il fallait moins d’un quart d’heure pour rejoindre Passy.
« Âme, te souvient-il au fond du paradis
De la gare d'Auteuil et des trains de jadis » chantait déjà Ferré.

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