jeudi 23 février 2012

Oooh ! Mais que faites-vous ?


Résumé de la situation. Une petite chanson trotte dans la tête de l’auteur :
« J'abandonne sur une chaise
Le journal du matin
Les nouvelles sont mauvaises
D’où qu'elles viennent
Je garderai pour moi
Ce que m'inspire le monde
Je vais à la fenêtre
Et le ciel ce matin
N'est ni rose ni honnête
« Est-ce que tout va si mal ?
Est-ce que rien ne va bien ?
L'homme est un animal… »
Sans aller jusque là, le moral était au plus bas. Comme le thermomètre. Car, en plus de l’infernale logorrhée des prétendants et des chroniqueurs et à laquelle nul ne pouvait échapper (comme si chacun n’avait pu encore se faire une opinion), le Mistral cognait dur à la fenêtre du Studio situé, selon la tradition, en plein nord. Du coup, l’auteur avait gardé ses bottes de l’armée austro-hongroise et son « AVIREX », espérant que le mythique blouson (celui qui permettait aux gars d’un B17 de survivre, au mois de février 1944 et à 10 000 mètres au dessus de l’Allemagne nazie), avait gardé une partie de ses vertus. En même temps, il songeait…
- « A ce temps où la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui » ? - Demanda-t-elle.
- Voilà !
- Ah, non !
- Savez-vous ce qu’écrivait Henri Philippini dans une page qui m’était consacrée dans son « Encyclopédie de la bande dessinée érotique » : « On peut regretter que ce créateur ne soit pas tenté par une véritable bande dessinée érotique ».
- Et pourquoi ne l’avez-vous fait ?
- Sans doute parce que « Tout doucement, sans faire de bruit / Et la mer efface sur le sable / Les pas des amants désunis »...
- Oooh ! Mais que faites-vous ? Vous me savez pourtant fort chatouilleuse ! (image 1)
- Ahhh ! Mais vos intentions semblent se préciser…

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