mardi 31 janvier 2012

Battler Britton


- Le MARDI, tout va mieux, n’est-ce pas ?
- Parfaitement : chaque mardi, le soleil brille, le ciel est bleu et les zoiseaux gazouillent zoyeusement. C’est même une tradition.
- Excellent ! Qui est le personnage qui a bénéficié de ce nouveau « SCAN » ?
- Battler Britton, qui d’autre ?
- Qui ?
- Un lieutenant-colonel de la RAF dont les aventures, conjuguées à celles de l’Agent Secret X13, ont hélas développé en moi un sentiment, déjà atavique, de reserve envers nos voisins d’Outre-Rhin : « Ach, la guerre, groß Malheur » !
- C’est mal. C'est très mal.
- Mais ce n’est pas ma faute. Un autre responsable arbore les traits bonhommes de Francis Blanche.
- Qu’est-ce que ce malheureux a bien pu faire pour entretenir un sentiment né des sottises propagées par les éditions « Imperia » ?
- Il joua l’Obersturmführer Schulz, celui qui prévient qu’il a les moyens de faire parler. Cela avec un ton et un accent qui restent gravés dans ma mémoire. Ah! « Kolossale Finesse » !
- En fait, c’est dans « Les Trois Lanciers du Bengale » que le personnage de Mohammed Khan signe cette réplique en menaçant : « We have ways to make men talk ».
- « Papa Schulz » n’en serait donc qu’un disciple ?
- Je le crains.
- Ah, quel malheur !
- De toutes les manières, si vous aviez lu, comme tout le monde, Le Journal de Tintin ou bien celui de Spirou, plutôt que des inepties d’illustrés, vous n’en seriez pas là et vous condamneriez, avec la dernière énergie, de telles caricatures…

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