lundi 17 octobre 2011
« SUM QUOD ERIS »
- « SUM QUOD ERIS » : vous plaisantez, certainement !
- C’est vrai, je l’avoue, je plaisante souvent. Beaucoup trop au gré de certains, cela me cause souvent tord.
- Vous convenez donc que le père Alfred, quelles que soient ses immenses qualités, n’a jamais ni démasqué, ni révélé les dessous de cette célèbre citation latine.
- Je le reconnais encore.
- Cette représentation appartient, elle aussi, au thème des « Vanités » car le crâne nous interpelle: « SUM QUOD ERIS »…
- « Vous serez ce que je suis ».
- Comme dans: « Hélas ! pauvre Yorick !… Je l’ai connu, Horatio ! C’était un garçon d’une verve infinie, d’une fantaisie exquise ; il m’a porté sur son dos mille fois. Et maintenant quelle horreur il cause à mon imagination ! Le cœur m’en lève. Ici pendaient ces lèvres que j’ai baisées, je ne sais combien de fois. Où sont vos plaisanteries maintenant ? Vos escapades ? Vos chansons ? Et ces éclairs de gaieté qui faisaient rugir la table de rires ? Quoi ! Plus un mot à présent pour vous moquer de votre propre grimace ? Plus de lèvres ?... Je t’en prie, Horatio, dis-moi une chose: crois-tu qu’Alexandre ait eu cette mine-là dans la terre ? Et cette odeur-là ?… Pouah ! (Hamlet, Prince du Danemark, jette le crâne du pauvre Yorick !)
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