lundi 17 octobre 2011
« L’homme à l’orange »
- Revenons à vos histoires empoisonnantes. Ce dessin est étroitement mêlé au court-métrage de Jean-François Jung: « Le Monde de Jean-Claude Claeys ».
- Pour cet « L’homme à l’orange », l’idée est de représenter une de mes petites phobies : la contamination de produits alimentaires par un garçon mal intentionné ! Il servit pour la première scène tournée. Imaginez : Les éclairages sont en place, le metteur en scène me pose comme une potiche devant un chevalet (un gros truc patiné par le temps et qu’il a déniché chez les antiquaires de l’Isle sur la Sorgue) et sur lequel est placé le dessin. Enfin, il me met une orange dans le creux de la main, me demandant de bien la regarder. « Aie ! Je vais avoir l’air malin !», que je me suis dis in petto ! Je commence à ruisseler, à la fois de terreur et d’appréhension! « Allez, ça tourne ! » qu’il dit alors.
- Quel est le sens de cette illustration ?
- Heu… (Silence) C'est-à-dire que… (Silence) Enfin, vous comprenez… - J’ai commencé avec une voix qui ressemblait au dernier soupire d’un canard à l’agonie !...
- Ou bien au bruit d'une fuite de gaz...
- Jung me raconta longtemps le genre de miracle que ses ingénieurs du son avaient du accomplir pour rendre ma voix presque humaine!...
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