samedi 4 juin 2011


- Vous souvenez-vous - me demanda-t-elle sans transition - de cette chanson de Françoise Hardy:
« C’est comme un voile de rêve
Qu'elle mettrait devant les yeux
Cette heure bien trop brève
Et qui s'appelle l'heure bleue…»
- En vérité, non. Mais Message personnel, oui:
« Ne crois pas que tes souvenirs me gênent
Et cours, cours jusqu'à perdre haleine, viens me retrouver...»
- Je m'en rappelle aussi.
- Prendrez-vous un Pimm's au Champagne ?
- Volontiers. Ne trouvez-vous pas que les journées sont moins belles que jadis?
- C'est sans doute que le soleil était plus brûlant qu'aujourd'hui!
- Quelle version préférez-vous?
- Celle de Mouloudji, naturellement! Elle disait, la fin de cette chanson:
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais
Toujours, toujours je l'entendrai
- Vous n'avez pas changé...
- Bien sûr que si!

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