mercredi 23 novembre 2011
- Vous avez eu raison de ne pas publier la suite de l’entrevue de Charles avec sa connaissance. D’une part, elle vous aurait valu les foudres de la censure et, de l'autre, il faut bien garder des planches inédites si, un jour et par miracle, un éditeur (mieux, un amateur de causes désespérées!) venait à s'intéresser à vous. Que disait le dernier ? Ah, oui : « Que vous étiez un véritable auteur ! » Hélas, poursuivait-il, cette situation rendait difficile le fait de vous trouver une place dans ses collections: l’envergure de vos ailes, probablement.
- Ah ! Comme les albatros ? Probablement. Bon, revenons à Charles et à ses recherches. Il rend visite à Miss Plunkett, une bonne copine à lui…
- Encore une ?
- Ne vous méprenez pas : ce sont des préoccupations intellectuelles de la plus haute espèce qui les lient.
- Vous me rassurez.
- Le texte de la page précédente disait : « Miss Plunkett payait ses études de théologie en se produisant sur la scène de ce temple de l’art : Le Paris-Fripon.
« Mais qu’avez-vous en tête, mon pauvre Charles ? Une vengeance ? Je vous le déconseille : vous faites partie de ces individus envers qui la vie semble avoir les meilleures intentions mais prend, en fait, un malin plaisir à ne pas les tenir !... Cela ne vous ennuie pas que je m’habille tandis que nous devisons ? Et, tiens, si vous y tenez, je vous indiquerais un lieu où, à coup sûr, vous trouverez Vermillard.
C’est là, précisément, qu’il donne certains rendez-vous d’affaire. Et devinez : il y attend ma visite afin que je l’instruise de la somme que j’ai écrite sur la pensée paulinienne.
Le lendemain matin (Nous sommes dans la planche ci-dessus)
Charles, in petto : « Ainsi monsieur Vermillard avait, en ce moment, la fibre mystique. Ah, le vieux saligaud ! Tiens, ce n’est pas dans les écrits de Saint que j’avais lui trouver de la lecture mais dans les pages les plus sombres de l’« Ancien Testament »…
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