vendredi 11 novembre 2011
« Naturam expelles furca, tamen usque recurret »
KLOMP! Fit la crosse du Smith & Wesson.
- Voilà, j'avais encore raison. « Naturam expelles furca, tamen usque recurret » nous enseigne Horace : chassez le naturel et il revient au galop !
- De quoi parlez-vous donc ?
- De votre inclination à représenter des scènes de violence.
- Ma chère, malgré les apparences, aucun mauvais traitement n'a jamais été infligé à mes modèles! Tout ceci n'est que de la mise en scène et les expressions reflètent soit les talents d'acteur de ces derniers, soit mon talent à bien représenter des grimaces. Parfois même les deux!
- C’est un sujet sur lequel je me suis déjà longuement exprimée. Et donc encore, en arrière-plan, vos balivernes au sujet des bibliothèques ou des musées. Lesquels, dites-vous, symbolisent la vanité de la connaissance: « Je me suis dit en moi-même: voici que j'ai accumulé et amassé de la sagesse, plus que tous ceux qui ont été avant moi à Jérusalem, et mon cœur a possédé amplement sagesse et science. J'ai appliqué mon esprit à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie; j'ai compris que cela aussi est poursuite du vent. Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur... »
- Ça, c’est Qohélet, Fils de David et Roi à Jérusalem, qui nous le dit.
- Aie ! Citer Maxime Préaud, Pascal Quignard ou l’Ecclésiaste, il n’est pas étonnant que vous ayez perdu tant de lecteurs en cours de route. Pourquoi pas ce bon vieux Job, pendant que vous y êtes ?
- Non, pas Job : le pauvre est déjà bien assez accablé comme ça !
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