vendredi 4 novembre 2011

L'Aventurier du Yucatan


- Loin d'être confiné à l’emploi de souffre-douleur, notre ami joua tous les rôles dont celui d'aventurier...
- « Dérivant à bord du sampang
L'aventure au parfum d'Ylang-ylang
Son surnom, Samouraï du Soleil
En démantelant le gang de l'Archipel… » ?
- Un peu, je l’avoue et les romans d’Henri Vernes illustrés par Joubert ne sont pas étrangers à mon étrange vocation ! Ce dessin, tout comme « Le Fou à la Mobylette, « L’Homme à l’orange » ou « Nuit d'orages » » fut également mis en scène dans le film de Jung… Il me fallut encore sacrifier une chemise, lacérée avec un coupe-chou: une dépense non remboursée par la production.
- Vous vous aventuriez sur des territoires qui ne vous étaient pas familiers…
- Sur « Le Territoire des Morts », je dirais même! Un William Irish. C’était une illustration intérieure pour cette collection confidentielle chez SINFONIA, initiative éditoriale de cet incroyable touche-à-tout: Jean-Pierre J*. Je me souviens maintenant qu’il avait écrit un gros livre plein d’images avantageuses sur ce type amateur de gros-bonnets: Russ Meyer. Plus tard, et malgré son inclination pour les films de gladiateurs dont les acteurs oublient d’enlever leurs montres-bracelets, J-P J* se prit de passion pour le cinéma d’auteur japonais. Genre Mizoguchi, si vous voyez ce que je veux dire...
- J'ai toujours préféré Shohei Imamura.
- Moi-même, toutes mes complaisances vont à Hideo Gosha. Mais chacun son truc! Bref, notre bonhomme devint une sorte de spécialiste du film nippon. Dans sa quête de rédemption, il traduisit même des philosophes comme Spinoza, Hume, Locke ou Schopenhauer.
- Pfff ! Ne publia-t-il pas des monographies sur sur Miles Davis et Charlie Parker…
- Si! J'avais réalisé une très belle affiche pour un documentaire qu’il avait sorti en salle, profitant de la publicité faite autour du film de Clint Eastwood.
- « Bird », voilà. Le documentaire s’appelait quant à lui « Bird Now »…

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