mardi 14 mai 2013

Chambre avec vue sur Chicago



CHAMBRE AVEC VUE.
- Non sur l’Arno mais sur Chicago.
- Plaisanterie vaine : personne ne se souvient de E.M. Forster.
- Des films de James Ivory, peut-être ?
- A peine... Ah ! Trop de couleurs, mon cher, trop de couleurs.
- Pourtant, j'en ai enlevé de la peinture si l'on compare avec la couverture originale (1).
- Encore une histoire de couple au bord de la rupture ? Et si, finalement, vous ne faisiez que tourner en rond autour de deux ou trois thèmes ?
- Quelle affreuse idée. Non ! Non ! Je ne me répète pas, je bégaye seulement un brin. Certes, cela rappelle « Before the Party » (2). Le seul changement semble être celui du lieu : de Manhattan aux bords du Lac Michigan. Mais les années ont passées et l’homme dévoile enfin sa véritable nature. Il a troqué son « « TUXEDO » pour revêtir la pose du Mélancolique:
« Dieu m'a donné, partage inique,
Une nature mélancolique
Hostile je suis, vil, ambitieux, sournois,
Triste, rusé, fourbe et timide.
Ni gloire ni femme n'éveille amour en moi :
En Saturne et l'automne la faute réside »
Il finira SEUL.
- C'est votre portrait tout craché ! Et c'est Karine ?
- Oui : la Karine de L'Isle sur la Sorgue.
- Naturellement, pas la Karin du Territoire des Dragons. Qu'est-ce qu'elle devient, au fait, votre blonde égérie et surtout votre histoire ?
- Vous avez vu un peu le taf, sur l'immeuble ?

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