vendredi 23 décembre 2011


Simon Schama écrivit: « Et in Arcadio ego. La première fois que je suis tombé sur cette phrase, ce n’était pas dans une pastorale, sur toile ou en vers ; il s’agissait d’un objet dans le roman d’Evelyn Waugh: Retour à Brideshead. La formule s'inscrivait au travers d'un crâne, posé avec une splendeur ostentatoire dans les appartements de Charles Ryder à Oxford »...
Moi aussi. Moi aussi j'ai découvert cette expression en lisant Brideshead Revisited. Ou plutôt en voyant la série où Jeremy Irons jouait le personnage de Charles Ryder, un épouvantable snob.
Pour moi, cette Arcadie se situe très exactement au début des années soixante-dix et, si l’on voulait y joindre une musique, je choisirais une chanson de David Bowie. Mais ce pourrait être le « Berlin » de Lou Reed ou « These Foolish Things » de Brian Ferry…
- Quelle horreur ! S’écria-t-elle avec un air révulsé.
- M’enfin ! Il était très bien, cet album.
- Je parle pas de l’autre angliche mais de votre dessin !
- N’en rajoutez pas : j’étais tout débutant. Et puis j’ai, comme qui dirait, des circonstances atténuantes : c’était la pleine époque de ce que l’on appelait le Rock Décadent et j’avais été très marqué par un article de Paul Alessandrini, publié dans un numéro de Rock & Folk et grâce auquel j’ai découvert les auteurs fin de siècle. Genre Oscar Wilde, Jean Lorrain ou JK Huysmans…
- Découvrir la littérature dans « Rock et Folk », c’est pathétique. Quant au style, un un spécialiste écrivit à ce sujet: « La première partie de Whisky’s Dreams se présente comme un catalogue, un beau carnet d’études dont les figures, les motifs et le graphisme font référence à Mucha et à Bearsdley, les textes à Jean Lorrain. Mais le trait au pinceau est mou, son épaisseur complaisante, l’histoire remplie d’afféteries stylistiques »!

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