vendredi 23 décembre 2011


DRRRINNNG !
- Oui ?
BLAM !
- Quel texte !
- N’est-ce pas ? Je suis assez fier de moi. Après « 1934, A RAINCOAT ODYSSEY », mon histoire s’appela : « East Side Story »…
- Et vous trouviez ça mieux ?
- Pas vraiment : heureusement, j’ai imaginé « Magnum Song ». C’était apparemment dans le numéro 17 où il y avait un dossier sur « Les Obsédés de la Gâchette » et dont j’étais l’un des thuriféraires. C'est absolument incorrect.
- Que vous ayez été un détraqué, amateur de flingues ?
- Non, le terme gâchette : il faut dire détente. La gâchette est à l’intérieur de l’arme et l’on ne saurait la presser. Mais l’article sur moi est des plus douteux: la preuve, c’est moi qui l’avais écrit !
- Rassurez-moi : vous aviez, pour ce deuxième album, un vrai scénario?
- Un truc en béton. Quoique… A l’origine, il s’agissait plutôt d’une nouvelle…
- Laquelle s’est étirée pour devenir un roman « A SUIVRE » ?
- Disons que ce fut une trame sur laquelle je bâtis un feuilleton qui s’écrivait au fur et à mesure de ma fantaisie.
- Au grand désespoir du rédac’ chef.
- Retenons simplement que « Magnum Song » fut un joli succès. Les 10000 premiers exemplaires se vendirent rapidement et l’éditeur dut faire un retirage.
- Un retirage ? C’est fou !
- A l’époque, les éditeurs étaient de vrais professionnels. Quand ils publiaient un livre, ils travaillaient le titre. Ainsi, pour l’office de premier trimestre 1981, il n’y eut, chez Casterman, que deux sorties: « Magnum Song » et « Fables de Venise » d’un type qui s’appelait… Heu...
- Pratt. Hugo Pratt.
- Quelque chose comme ça !

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