samedi 19 février 2011

« Hell Fire Club »


- Comment s’appelait donc cette singulière Confrérie dont vous nous entretenez dans « La Meilleure Façon de Tuer son Prochain » ?
- Oh, le « Hell Fire Club »?
- Voilà ! Vous en aviez trouvé le récit dans « De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts » de Thomas de Quincey, c’est cela ?
- Exactement ! En Angleterre, au début du dix...-huitième siècle, certains clubs se multiplièrent : leur vocation était de bafouer la morale et la religion. Ainsi en fut-il de la Société pour la propagation du vice : le « Hell Fire Club », fondé par sir Francis Dashwood et qui tenait ses assises dans un ancien monastère cistercien du Buckinghamshire. Officiellement dissous, ce club survécu secrètement tandis que sa raison sociale devenait « société pour l’encouragement au meurtre.
- Vous-même auriez pu, avec succès, postuler pour une place de membre actif dans cette singulière association. Car vous faites bien partie de ces gens qui démentent le vieux dicton selon lequel le crime ne paierait pas : c’était même devenu pour vous un véritable fond de commerce ! Hélas, j’étais votre victime favorite, occise ou terrorisée de toutes les manières possibles... Et ici, en quelle occasion jouais-je pour vous les boucliers humains ?
- « Johnny Metal », un personnage crée par Léo Malet en 1941. Metal, l’anagramme de Malet, vous me suivez ?

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